Je vois, je vois, je vois…

Je vois, je vois, je vois…

Je vois, je vois clairement dans ma boule de cristal, que la palmeraie du Sarthou est toujours un endroit aussi magique ! L'exotisme toujours à son comble ! J'en reviens encore avec des étoiles dans les yeux... J'y ai organisé deux stages d'inititiation à la photographie avec à chaque fois des stagiaires adorables, motivées et pleine de bonne humeur –[Pause réclam’] si vous êtes intéressés par un de ces stages, contactez-moi à gersicotti@gmail.com [Fin de la pause réclam’], … et ces stagiaires étaient, elles aussi, émerveillées. Il faut dire qu'ici, il y a tout, tout ce dont on peut rêver pour un dépaysement certain !

Et il y a tout à photographier, des fleurs, des animaux, des batiments, des paysages. Une profusion de couleurs, qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige - bon ok, la neige au mois d'août, ça serait un peu louche -, qu'il fasse soleil. L'ensemble propose toujours une végétation luxuriante dont je suis friande. Je n'y connais rien. Je ne connais de nom que le fameux trachicarpus fortunei parce que Marie-Christine, qui s'occupe du jardin, m'en a dit le nom. Je connais les lotus, les fleurs de nénuphars, et les oiseaux du paradis, les bananiers aussi.  Après, tout reste énigmatique, je n'ai pas les noms, mais les voir me procure toujours autant de plaisir !

 Et lors du second stage, la pluie s'est invitée. Au début, lorsque j'ai vu les grosses gouttes tomber en masse, je me suis dit que ça allait être compliqué ! Finalement, c'était comme si tout était calculé : une heure de théorie à l'abri et l'accalmie 5 minutes après être parties pour la pratique dans le jardin. Et la découverte d'un jardin scintillant : on aurait dit de l'or, de l'argent, des diamants, tout brillait ! Mais attention rien de bling bling, que du joli, du beau, du vrai, la richesse de la nature, la seule vers laquelle nous devrions tendre plutôt que de toujours vouloir être matérialiste. Evitons les débats philosophiques. Profitons ! Dans les grosses vasques et sur les bords des bassins, milodiou ! Quelle merveille ! Isabelle et Nathalie, mes stagiaires du jour s'en donnaient à coeur joie et moi aussi. Pourquoi se priver quand on a tout ça à contempler et immortaliser ? Hein ?

Que dire des orchidées d'Avéron-Bergelle qui sont en exposition là-bas ? Que dire du tableau végétal ? Que dire de tout le reste du jardin ? Des plantes de la serre, des paysages. Je n'ai plus de mot. Je pourrais y rester des jours et des jours, juste pour être sûre d'en voir tous les détails ! Et puis finalement, c'est tellement mieux d'y revenir chaque année, découvrir et redécouvrir.  Pas besoin de voyager loin, la dose d'exotisme est là, au coeur des vallons gersois !

Bref, je vois, je vois dans ma boule de cristal que cet article va se terminer, mais quoi de mieux qu'une dernière série de photos, histoire de finir en beauté ?

Merci la Palmeraie du Sarthou !