De l'Art-Gris-Culture
J'adore faire des jeux de mots. Si vous avez l'incommensurable chance de me connaître personnellement et de me côtoyer régulièrement vous savez que je suis capable du pire en la matière. Si vous suivez ce blog régulièrement (quoi ce n'est pas déjà le cas ? vite vite, abonnez-vous à la newsletter et soyez informés de la moindre publication !) je ne crois pas en avoir fait très souvent. C'est que je garde mon sérieux ici. Bon j'ai peut-être fait une ou deux petites blagounettes en passant, mais tout de même, le Gers est un sujet sérieux, non mais ! Cependant, j'estime que ce n'est pas parce que c'est un sujet sérieux qu'on n'a pas le droit de rire, bien au contraire. La vie est bien trop courte pour faire la gueule ! Bref, comme dirait pépin, cessons immédiatement ces déblatérations philosophico-comiques et rendons-nous au fait : le titre de cet article. C'est la tête grosse comme un melon et les chevilles large comme des baleines que je viens l'évoquer. Ô combien gorgée de fierté je fus, lorsque pour la première fois, ce jeu de mot me vint à l'esprit. C'était… je ne sais plus où, je ne sais plus quand. Il faisait je ne sais plus quel temps. Et je ne sais plus à l'occasion de quelle photo j'eus cet incroyable éclair de génie. Si vous vouliez des indications spatio-temporelles précises, c'est loupé. Une chose est absolument certaine et incontestable : c'était dans le Gers - où d'autre aurait-ce pu être ?
J'avais commencé depuis un moment à prendre des photos en noir et blanc. J'ai cette manie depuis quelques temps, de, par moment, immortaliser mon département préférée en noir et blanc. Je trouve que le noir et blanc augmente le charme de certains détails.
Et donc, face à un paysage agricole, en noir et blanc dans le viseur, mes neurones (pour une rare fois) se sont activés rapidement. "Mais c'est de l'Art-gris-culture !". Je vous épargne le "Ah ah ah ah ah ah ah ah" de grosse marrade à l'intérieur de moi-même, je suis toujours bon public avec mes propres jeux de mots, je me dis que c'est mieux qu'aucun public du tout ! Et c'est ainsi que depuis ce jour, que je ne sais toujours pas replacer sur une frise chronologique, je prends des photos d'art-gris-culture. Je cherche, je scrute l'instant qui pourra correspondre à l'idée que j'en fais : soit quelque chose d'inattendu, soit quelque chose d'abstrait, soit au contraire quelque chose où la réalité est bien présente. C'est devenu l'un des fils conducteurs de mes sorties photos.
Je suis donc en ce jour du 12 août 2016, extrêmement fière de vous présenter de l'Art-gris-culture. Si vous suivez ce blog régulièrement (quoi ce n'est pas déjà le cas ? vite vite, abonnez-vous à la newsletter et soyez informés de la moindre publication !) (c'est étrange, j'ai comme une impression de déjà-vu…euh déjà-lu , ou déjà-écrit), vous savez que j'aime penser et dire que les agriculteurs façonnent, d'une certaine façon, nos paysages : sans eux, pas de grands champs solaires de tournesols ou de colza, pas de ligne infinie de ballots de paille ou de foin, pas de patchwork nuancé dans les vallons. Et donc sans eux (pas d'omelette ?) pas d'art-gris-culture, pas de jeu de mot fabuleux, et pas un bon nombre d'articles postés sur ce blog.
Aie, j'entends déjà les défenseurs de la nature grommeler des "Oui mais ça a un prix, et les pesticides tu en fais quoi ?". Je ne vante pas les pesticides ici, je vante le paysage et évidemment, je suis comme vous, j'aime la nature, j'ai envie de la protéger et je rêve d'une agriculture raisonnable en adéquation avec cette nature ! Mais là n'est pas la question, là n'est pas la polémique, il est juste question de contemplation de ce que nous avons sous les yeux. La contemplation de l'art-gris-culture.
D'ailleurs si vous suivez ce blog régulièrement (quoi ce n'est pas déjà le cas ? vite vite, abonnez-vous à la newsletter et soyez informés de la moindre publication !) (c'est étrange, j'ai ENCORE comme une impression de déjà-vu…euh déjà-lu , ou déjà-écrit) vous savez que j'aime infiniment la nature, mais vous savez aussi qu'ici, en dehors de l'incontournable débat Croustade/pastis/tourtière (d'ailleurs j'y reviendrai bientôt sur ce débat passionnant), je ne laisse place à aucune polémique.
Et donc, je passe du temps dans la campagne à chasser aussi le rectangle d'Art-gris-culture qui sera à mon goût et il y en a tellement et tellement de différents ! Tellement de variété que c'est extrêmement passionnant !
Pour résumé, de l'art-gris-culture, moi j'en veux encore ? Pas vous ?
On peut ainsi dire que cela m' art-gris-colle à la peau !
Commentaires sur De l'Art-Gris-Culture
- Bravo, je suis estampée ! N'est pas art-gris-culteur-trice qui veut...Il faut avoir l'oeil !